OK, avec mon grand âge, j’espère toujours que c’est la dernière fois que les Anglaises débarquent avec leurs lots d’inconvénients: fatigue, lourdeur, soucis de digestion, douleurs à la limite de rester au lit. Non, cela ne me rend pas irritable. C’est avant qu’elles arrivent que je mords tout le monde. Bref, je ne les avais pas revues depuis plusieurs mois, le pied total. Ni une deux, me voilà épuisée comme si j’avais couru le marathon du siècle et là je comprends: ce n’est pas encore la ménopause, argh !

Du coup, j’ai pensé à vous, femmes de tous âges, qui n’ont pas connu la joie d’avoir juste des règles et qui subissent tous les mois les assauts des dysménorrhées primaires. De quoi troquer la douleur contre un petit bien-être non négligeable dans ces moments de nos vies de femmes.

Soigner notre alimentation et notre hygiène de vie, si, si.

règles douloureuses

C’est sûr, pour beaucoup d’entre nous, le sucre, c’est le réconfort avant ou après l’effort. Pourtant, ces jours-là, il sera tout sauf un allié. En effet, il accroît notre taux d’insuline, qui lui-même augmente le taux de prostaglandine, hormone de l’inflammation. Pas du tout, du tout, ce dont nous avons besoin.

Préférez les aliments riches en vitamine D, qui sont réputés soulager les crampes:

  • Champignons: cela tombe bien, c’est la saison.
  • Poissons gras comme le saumon. Mais non, vous ne ressemblerez pas plus à 1 ourse en fureur après sa consommation !
  • Céréales: une superbe excuse, si votre cher et tendre vous reproche de ne pas acheter de croissants.
  • Et les œufs. Bon là, je mets mon veto, car les oeufs ballonnent, en ce qui me concerne.

Je sais que lorsqu’on est plié en deux, si je vous parle de sport, vous désirerez juste m’administrer 3 claques à la hauteur de votre calvaire. Pourtant, marche, vélo, natation ou étirements apaiseront cette dernière en augmentant votre afflux sanguin.

Enfin, règles douloureuses, ou pas, mesdames et jeunes demoiselles, on s’hydrate parce qu’on a le droit de se changer en ourses, mais nous ne sommes pas obligées de nous transformer en chameaux !

Afin de nous aider à endurer ces inconvénients que les hommes n’auront jamais la chance de supporter, quelques petits remèdes naturels, cela vous tente ?

Cataplasmes et infusions à la rescousse !

De nombreuses plantes en cataplasme ou en infusion peuvent soulager les dysménorrhées primaires.

Les cataplasmes que vous appliquerez sur votre abdomen tendu ou gonflé s’avèrent efficaces pour les règles douloureuses et les ventres flatulents, comme quoi, pour une fois, les hommes pourront en profiter aussi !

Cataplasmes: oui, mais propriétés différentes

  • Le chou pommelé, car il régule le flux sanguin
  • Les fleurs de foin possèdent des propriétés antalgiques, antispasmodiques et anti-inflammatoires. De quoi terrasser nos Anglaises! Attention, si vous souffrez d’allergie au fourrage, insuffisance rénale ou souffrez d’hypotension, la fleur de foin vous fera plus de mal que de bien et ce cataplasme sera à oublier.
  • La moutarde, avec ses propriétés antalgiques et décontractantes. Si une fois posé, le cataplasme de moutarde entraîne une sensation de brûlure ou une irritation, retirez-le immédiatement.

Si rester allongée dans votre canapé, c’est comme vous demander d’arrêter de respirer, vous préférerez sans doute une petite infusion, en plus cela hydrate, de quoi réaliser d’une pierre deux coups.

Des infusions pour les femmes pressées

infusion soulager règles

  1. La sauge officinale s’avère un défenseur de qualité pour combattre la douleur des règles grâce à ses propriétés proches de nos œstrogènes. C’est également pour cette raison que vous ne devrez pas la consommer plus de 6 jours de suite. à proscrire en cas d’allaitement, de cancer du sein ou de cancer hormone-dépendant ou en cas d’épilepsie.
  2. L’achillée millefeuille sera votre alliée si en plus des crampes, vous souffrez aussi d’une digestion erratique à cette période.
  3. Le persil régule votre flux menstruel et apaise les crampes
  4. En définitive, si vos règles surviennent quand ça leur chante et non comme le calendrier le leur préconise, testez l’infusion d’ortie. Active pour stopper les hémorragies, elle régule de même les menstruations.

Se soulager en se régalant

Enfin, si vous êtes gourmandes et cherchez un prétexte pour déguster votre épice préférée plutôt que du sucre pendant vos règles, voici quelques épices à ajouter à vos plats.

Les épices sont nos alliés, pas seulement pour nos papilles. Par exemple, quand mes cervicales me malmènent, oh les vilaines, je saupoudre mon mets de curcuma pour profiter de quelques jours de tranquillité. Mais grand diable, pourquoi n’y ai-je pas pensé lorsque les Anglaises attaquent !

  • Le curcuma, excellent pour soulager les soucis de circulations sanguines, s’avère également un anti-inflammatoire naturel qui apaisera vos douleurs menstruelles. Bon, ne videz quand même pas la boite dans votre menu du jour.
  • La cannelle ne s’utilise pas seulement pour confectionner des philtres ou des gâteaux. Miam. Saupoudrez sur vos céréales ou dans votre thé, elle vous aidera à combattre la douleur avec ses propriétés antispasmodiques et anti-inflammatoires. Si vraiment vous êtes gourmande, pensez poulet à la cannelle, plutôt qu’au gâteau pendant vos règles. Rappelez-vous que le sucre n’est vraiment pas notre ami durant cette période.
  • Le gingembre décontracte les muscles et atténuera vos crampes. Malheureusement, je ne vous écrirais pas une tirade poétique sur ce dernier: je n’aime pas le gingembre ! Par contre, si ses saveurs vous plaisent, vous pouvez aussi l’utiliser en infusion, 15 minutes à bouillir dans 50cl d’eau, puis laissez refroidir et régalez-vous de 2 à 3 tasses par jour.

Les causes des menstruations douloureuses

Comme vous l’avez constaté, je n’ai parlé que de dysménorrhée primaire. Courante chez les jeunes femmes, s’amenuisant avec l’âge, notre mode de vie peut en accentuer les douleurs: tabac, alcool, consommation immodérée de sucre. Un utérus retraversé peut se révéler le grand coupable.

En effet, si les dysménorrhées primaires sont douloureuses, parfois invalidantes, elles s’avèrent sans danger. Il n’en est pas de même avec les dysménorrhées secondaires qui peuvent être provoquées par un kyste ovarien, l’endométriose ou un fibrome. Si vous faites partie des 10% de chanceuses et que vous rejoignez le club de celles qui dégustent tous les mois, consultez sans hésiter.

Une autre cause de règles douloureuses: l’accouchement. Parlez-en avec votre gynécologue, si tout va bien, il vous orientera vers un ostéopathe qui remettra tout cela en place.

Vous voilà armée contre le prochain débarquement afin de ne plus subir les assauts dévastateurs de vos règles. Et encore une fois, si les douleurs persistent et que rien ne vous soulage, consultez votre gynécologue.

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